Krimi
Thibault Vermot, Alex W. Inker
Sarbacane - 2025
9791040802471
1929. Une grande artère du Berlin interlope de l'entre-deux-guerres, à la nuit tombante. Un homme à la stature imposante s'approche de Fritz Lang et l'apostrophe. Il s'agit de l'inspecteur Lohmann qui avait enquêté sur la mort suspecte de la femme du cinéaste, sept ans plus tôt. L'inspecteur insiste pour offrir une bière à Lang. Une fois attablé, le policier lui explique travailler sur une effroyable enquête dont il aimerait que le réalisateur s'inspire pour son prochain film : il s'agit de l'affaire dite du « vampire de Düsseldorf », un assassin qui tue et mutile de façon atroce ses victimes féminines avec des ciseaux, terrorisant tout en fascinant la population allemande. Après l'accueil critique mitigé de La Femme sur la lune, Fritz Lang est en perte d'inspiration et de confiance. L'idée de tourner un film sur le criminel fait peu à peu son chemin et Lohmann, dans un pacte faustien, emmène Lang sur les scènes de crime, dans les lieux les plus sombres de la ville...
Quelles sont les intentions de l'inspecteur ?
Pourquoi insiste-il tant pour que Lang fasse ce film ?
Et lui, Lang, entre catharsis, frénésie de tout filmer et hypnose, quel diable poursuit-il ?...
Ça commence comme ça :
" Quand on marche sans regarder devant soi, tout peut basculer à un coin de rue. Il suffit de rentrer dans la bonne ou mauvaise personne. "
La bd de Vermot et Inker est autant une plongée fantasmagorique dans la vie, le cerveau, les obsessions, du génial Fritz Lang, qu'une peinture du Berlin des années 30 et de la montée du nazisme. C'est inquiétant, passionnant et très puissant, tant graphiquement que narrativement. Le dessin au fusain d'Inker est une merveille de maîtrise, et Vermot travaille son scénario avec précision, pour tourner autour des thèmes de la violence, de la fascination pour la cruauté et le morbide.
" Quand on marche sans regarder devant soi, tout peut basculer à un coin de rue. Il suffit de rentrer dans la bonne ou mauvaise personne. "
La bd de Vermot et Inker est autant une plongée fantasmagorique dans la vie, le cerveau, les obsessions, du génial Fritz Lang, qu'une peinture du Berlin des années 30 et de la montée du nazisme. C'est inquiétant, passionnant et très puissant, tant graphiquement que narrativement. Le dessin au fusain d'Inker est une merveille de maîtrise, et Vermot travaille son scénario avec précision, pour tourner autour des thèmes de la violence, de la fascination pour la cruauté et le morbide.